Wedged Between Man and God: a Collection of Queer West African Women’s Stories curated by Unoma Azuah in collaboration with Women’s Initiative for Sustainable Empowerment and Equality (WISE Nigeria) releases the result of best ranking stories for honorariums.

The judges’ assessment of submitted stories found them to be fiercely competitive, especially the top six ranking entries, so much so that the scores from six judges across West Africa, South Africa and the United States tallied the same total points for each entry, hence the joint winners.

Claire Ba on behalf of the judges:

1st Place: Joint Winners

“Growing Wings,” by Olaedo Obinze  (Nigeria)

The author creatively compares herself to a young bird to tell her coming out story. The story is profound for its cinematic depiction of the queer condition in a language that appropriates the rhythm and wit of African folkloric heritage.

“Suffocating in the Comfort of the Closet,” by Tanamia Illunga (Côte d’Ivoire)

The author compellingly draws our attention to the irony of passing as straight and yet draws upon queer survival with its fascinating juxtaposition of freedom and captivity.

2nd Place: Joint Winners

“My Daddy’s Daughter,” by Noni Salma (Nigeria)

This story is a moving exploration of the author’s relationship with well-drawn contrasting father figures. The arresting power of the story lies in its symphonic recording of parental abuse and the death of filial piety.

“Shouting Myself Hoarse,” by Delasi Sanenu (Ghana)

This narrative dexterously balances a personal story with a social analysis that explains the nature of surrounding homophobia; it’s a fiercely tender prayer offered, not for the remission of sin, but for the continuum of life.

3rd Place: Joint Winners

“Hope Flies by a Girl like me,” by Enyo Sela    (Ghana)

This is a beautiful reflection of how the writer comes to know herself  through her relationship with water and swimming. It’s innovative in its attempt to deploy the stylistic and linguistic forms of surrealism as a paradigmatic reflection of the uncertainties of the queer condition in West Africa.

“Javalin” by Gsan Rolifane  (Côte d’Ivoire)

This is a painful story that illustrates how betrayals can come from those we love and trust. It is well told and has compelling flow. There are many “downs” but the writer finds her own “ups” in telling the story.

Honorary Mentions

“The End of the Tunnel” by Abalawa Solime (Benin Republic)

This story relays the difficulties attached to navigating homophobia when it comes to family and the interventions from the church. The writer composes beautifully and with ease. The tension is well-resolved at the end and that gives the reader relief.

“I am who I am” by Emmanuella Nduonofit  (Nigeria).

This story dramatizes the public expression of homophobia with a vivid re-telling of an experience of public humiliation; it’s a story of tragedy and elemental invocation of healing.

Judges

Claire Ba   (Senegal)

Akua Bie     (Ghana)

Darlington Chibueze (Nigeria)

Erik Gleibermann (USA)

Leslye Huff      (USA)

Zethu Matebeni     (South Africa).

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Text in French

Entre l’Homme et Dieu : Une Collection de Récits par des Femmes Queer d’Afrique de l’Ouest réalisée par Unoma Azuah en collaboration avec Women’s Initiative for Sustainable Empowerment and Equality (WISE Nigeria) a le plaisir de vous présenter les résultats du classement des récits gagnants.

L’évaluation des récits par les juges a révélé une concurrence féroce, en particulier pour les six premières places du classement, à tel point que les scores des six juges d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique du Sud et des États-Unis ont totalisé le même nombre de points pour chaque classement, d’où le décernement de prix conjoints.

Claire Ba au nom du jury:

1ère Place: Co-Lauréates

Pousser des Ailes de Olaedo Obinze (Nigéria)

Avec créativité, l’autrice se compare à un jeune oiseau pour raconter son coming out. L’histoire est profonde pour sa description cinématographique de la condition queer dans un langage qui s’approprie le rythme et l’esprit de l’héritage folklorique africain.

Suffoquer Dans le Confort de Son Placard de Tanamia Illunga (Côte d’Ivoire)

Avec une plume captivante, l’autrice attire notre attention sur l’ironie d’arriver à passer pour une hétéro tout en s’inspirant de la survie inhérente à l’expérience queer avec une juxtaposition fascinante de la liberté et de la captivité.

2nde Place: Co-Lauréates

La Fille de Son Père de Noni Salma (Nigéria)

Cette histoire est une exploration émouvante de la relation de l’autrice avec des figures paternelles contrastées et bien dessinées. La puissance de l’histoire réside dans sa transcription symphonique de la violence parentale et de la mort de la piété filiale.

À En Perdre le Souffle de Delasi Sanenu (Ghana)

Ce récit équilibre avec dextérité une histoire personnelle et une analyse sociale qui explique la nature de l’homophobie ambiante ; c’est une prière férocement tendre offerte, non pas pour la rémission du péché, mais pour la continuité de la vie.

3ème Place: Co-Lauréates

L’Espoir S’envole Pour Une Fille Comme Moi de Enyo Sela (Ghana)

Il s’agit d’une belle réflexion sur la façon dont l’autrice apprend à se connaître à travers sa relation avec l’eau et la natation. Le récit est innovant dans sa tentative de déployer les formes stylistiques et linguistiques du surréalisme comme une réflexion paradigmatique des incertitudes de la condition queer en Afrique de l’Ouest.

Javelot de Gsan Rolifane (Côte d’Ivoire)

C’est une histoire douloureuse qui illustre comment les trahisons peuvent venir de celleux que nous aimons et en qui nous avons confiance. Elle est bien racontée et son déroulement est probant. Le récit présente de nombreux « bas » mais l’autrice parvient à trouver ses propres « hauts » dans sa narration de l’histoire.

Mentions Honorifiques

Au Bout du Tunnel de Abalawa Solime (République du Bénin)

Cette histoire relate les difficultés liées à la lutte contre l’homophobie au sein de la famille et les interventions de l’église. L’autrice compose magnifiquement et avec aisance. La tension est bien résolue à la fin, ce qui soulage le/a lecteur-trice.

Je Suis Moi, Tout Simplement de Emmanuella Nduonofit (Nigéria).

Ce récit dramatise l’expression publique de l’homophobie en racontant de manière vivante une expérience d’humiliation publique ; c’est une histoire tragique, une invocation élémentaire pour la guérison.

Membres du Jury

Claire Ba (Sénégal)

Akua Bie (Ghana)

Darlington Chibueze (Nigéria)

Erik Gleibermann (États-Unis)

Leslye Huff (États-Unis)

Zethu Matebeni (Afrique du Sud).